Partenariat avec McDonald’s, extension des zones, tarifications, nouvelles villes : les nouveautés de UberEats
|Livraison des Mcdo…
Cela faisait déjà quelque temps qu’on en attendait parler: UberEats a commencé la livraison de certains McDonald’s de Lyon il y a quinze jours (ceux de la Presqu’île dans un premier temps, puis l’ensemble des restos de la ville et sa banlieue), alors que des tests étaient déjà menés aux USA depuis le début d’année ainsi qu’à Paris sur certains restaurants de la chaîne depuis début juin.
McDo, c’est un peu le Graal de la foodtech. Malbouffe oui, image bas de gamme ok, mais une volumétrie monstrueuse ainsi qu’une amplitude horaire intéressante. Est-ce que cela va se refléter dans le volume de commandes des coursiers UberEats?
Parlons en justement de la volumétrie: chez UberEats il n’y aucun planning ni shift pour les coursiers. On peut travailler quand on veux, contrairement aux autres boites du secteur.
De prime abord, on pourrait considérer cela comme un point positif, alors que c’est le contraire qui se passe: il n’y a pas assez de commandes pour satisfaire tous les coursiers connectés.
Foodora et Deliveroo sont très forts pour proposer un volume de commandes (et donc une rémunération) acceptable. J’y reviendrais dans un article dédié, mais avec ces deux boîtes on peut espérer 3 à 4 livraisons par heure lors des rushs, alors qu’UberEats est à la peine pour en offrir 2 par heure tout au plus.
Si le partenariat avec Mcdo venait à faire exploser le volume des commandes, l’attractivité d’Uber pourrait à nouveau croître.
J’attend vraiment de voir les premiers retours, les clients auront-il le réflexe Uber?
Il n’y a pas si longtemps Uber avait par exemple ‘chippé’ la chaîne de resto ‘Big Fernand‘ à Deliveroo (qui l’avait reprise à TEE après sa faillite, cette dernière l’ayant auparavant déjà chippé à.. Deliveroo). Bobo et haut de gamme, les Big Fernand faisaient parti des restos qui tournaient très bien chez Deliveroo mais je ne suis pas certain que cela ait entraîné une hausse sensible des commandes pour les livreurs Uber.
Pour que la sauce prenne, il faudra sans doute que McDo fasse une grosse promo de son partenariat.
Les premiers retours que j’ai eu sur Facebook étaient mitigés: nombreuses commandes pendant les premières heures du lancement de ce nouveau partenariat, puis tassement, sans doute devant l’afflux de coursiers. Une semaine plus tard, l’ensemble des restos de Lyon et banlieue (Tassin, Francheville, …) étaient dans la boucle et les retours semblent très bons: j’ai vu passer de bons taux horaires, supérieur à 15€. Souvent, les courses sont très courtes, donc peu payées (moins de 4€), mais il est possible d’en enchaîner beaucoup.
Si cela ce maintient, ce serait donc un très gros coup donné au secteur de la livraison de repas de la part de Uber.
Enfin, rendons à Stuart (enfin, à Clac des doigts) ce qui lui appartient: il y a plus d’un an, j’avais déjà livré du McDo pour Stuart, en sous-traitance pour Clac des doigts (une appli de conciergerie). Le fonctionnement était moins direct: le client devait lister sa commande à Clac des doigts, qui passait ensuite commande sur le site de Mcdo puis facturait la prestation de livraison et la transmettait sur la plateforme Stuart.
Ensuite le coursier Stuart récupérait la commande internet via le numéro de référence sur une borne du resto.
Extension des zones de livraison et évolution des tarifications
Retour sur les nouvelles tarifications
Je vais tout d’abord revenir sur un de mes anciens articles qui concernait les nouvelles tarifications UberEats.
Un bref rappel: à l’origine Uber rémunérait les livraisons de cette manière:
- 2.5€ à la récupération de la commande (dans le cas d’une double commande vous ne touchez qu’une fois ce montant)
- 1.3€ du kilomètre
- 1€ à la livraison chez le client
- on retire 25% à ce total pour frais de service Uber
- on rajoute 1.5€ de bonus net
Une livraison à 2.9 kilomètres vous rapportait ainsi (2.5+1.3*2.9+1)=7.25€ brut, soit 5.45€ après les 25% de frais de service, plus 1.5€ de bonus =6.95€ net.
Dans le cas d’une double livraison, la distance du deuxième point de livraison était décomptée depuis le restaurant (logique, puisque vous transportez la commande depuis le resto…).
Pour une double livraison à 2.9 km, si les deux points de livraison étaient proches, vous touchiez donc:
- une fois 2.5€ (brut) de retrait pour les deux commandes
- 1.3€*2.9+1 (brut) pour chaque commande
- 2 fois le bonus de 1.5€ net, donc 3€ net
- soit un total de [2.5+2*(1.3*2.9+1)]*0.75+3=12,03 € net
Il y a un mois, c’était le sujet de mon article (raté), Uber a donc décidé de supprimer ce bonus pour le remplacer par un coefficient multiplicateur, pouvant varier en pratique entre 1.0 et 1.4.
Selon moi, comme son nom l’indique, le coefficient multiplicateur s’appliquait de cette manière: [tarif brut]*0.75*coefficient(c’est à dire qu’on applique le multiplicateur au tarif de base de la course).
En fait, le calcul est tout autre, il faut appliquer la formule suivante:
[tarif brut]*.75 + [tarif brut]*(coefficient-1)
En gros la formule reste la même que la formule d’origine, sauf que les 1.5€ de bonus net sont remplacés par le terme [tarif brut]*(coefficient-1).
C’est plus avantageux que ce que j’avais calculé sur mon article (et plus simple aussi), mais du coup le terme coefficient est impropre. Puisque si le coef est de 1.3 par exemple, on multipliera le tarif brut par 0.3 pour obtenir le nouveau bonus qui vient en remplacement des 1.5€ net. Ce nouveau bonus est appelé ‘boost‘.
Un exemple: si le coef vaut 1.3, la course à 2.9 km vous sera facturée comme à l’origine 5.45€ (voir l’exemple précédent) plus un boost de 7.25*0.3=2.175€, soit un total de 7.625€ net.
Dans ce cas vous êtes gagnant (presque 70ct en plus).
Pour être gagnant, il faut que le montant du boost soit supérieur à 1.5€, donc que (2.5+1.3*km+1)*(coef-1)>1.5
Voici un tableau qui indique combien vous devrez parcourir de kilomètres pour atteindre les 1.5€ de l’ancien bonus, plus un exemple ‘pratique’ basé sur la distance moyenne de livraison de mon dernier shift (2.9km).
Coef | 1.0 | 1.1 | 1.2 | 1.3 | 1.4 |
---|---|---|---|---|---|
Distance de rentabilité en km (par rapport à l'ancien bonus) | pas de bonus: vous êtes perdant dans tous les cas | 8,84 | 3,07 | 1,15 | 0,19 |
Ancien bonus pour 2,9 km (distance moyenne de livraison constatée) | 1,5€ | 1,5€ | 1,5€ | 1,5€ | 1,5€ |
Boost (nouveau bonus) | 0€ | 0,727€ | 1,45€ | 2,18€ | 2,9€ |
C’est en faisant ce tableau que je me suis rendu compte du pourquoi des coefs ‘tordus’ (ils nous indiquent 1.X au lieu de 0.X) : cela leur permet de glisser un coef à 1.0 pour supprimer le bonus. Dans un cerveau logique, un coef à 1.0 équivaut à aucun changement, alors qu’en réalité 1.0 supprime le bonus. Ce serait mal passé auprès des coursiers s’ils avaient gardé la logique mathématique d’un coef trop voyant de…0.
Si j’avais rédigé cet article le mois dernier, j’aurais écrit que ce système de coefficient était génial, car on ne perd presque rien avec un coef de 1.2 et on est largement gagnant au dessus. Mais évidemment les coef ont baissés rapidement, jusqu’à plafonner à 1.1/1.2, ce qui donne certaines courses payées moins de 5€.
Pour être honnête, certaines courses un peu longues sont très bien payées: j’ai vu passer des courses à plus de 10€! Souvent, cela provient d’un bug, volontaire ou pas, qui calcule les distances de livraison en mode voiture, bien plus long qu’à vélo (à cause des détours par autoroute ou voies rapides).
Mais au final, que ce soit à 5 ou 10€ la course, le problème majeur de UberEats reste le faible volume de commandes par livreur (à voir si McDo permettra de faire monter ce volume durablement), à cause du recrutement illimité: associé à la baisse des rémunérations cela entraîne une dégringolade des taux horaires.
Une autre modification a été discrètement mise en place concernant les doubles livraisons, comme le soulignait Nicolas dans les commentaires de cet article.
La deuxième commande est en effet comptabilisée non plus depuis le resto, mais seulement depuis le point de livraison numéro 1.
Rappelons que dans le cas d’une double livraison, la deuxième livraison n’est rémunérée que (1.3*km+1)*0.75 plus le boost qui est de (1.3km+1)*(coef-1).
Si la distance entre les deux livraisons est nulle (ou très proche), le calcul est simple: vous serez payé moins d’un euro pour la deuxième!
Cela confirme malheureusement la tendance que j’avais souligné dans l’article en question au sujet des livraisons multiples: au lieu de bénéficier de l’effet de levier d’une multicommande, on nous paye la première normalement mais les suivantes sont très peu rémunérées. Tout bénef pour les startups!
Alors qu’une livraison, même dans un bâtiment mitoyen, peu prendre plus de 5 minutes (bipper l’interphone, attacher le vélo, monter et descendre plusieurs étages, ressortir de l’immeuble et recapter la 3G/4G pour valider la livraison…) et que de toute manière on s’est bel et bien trimbalé les deux commandes depuis le resto!
Extension des zones de livraison
Je ne sais pas comment cela se passe à Paris (si vous y bossez n’hésitez pas à me laisser un commentaire en bas de cet article), mais à Lyon Uber est bien décidée à s’étendre assez loin en banlieue: Tassin, Ecully, Francheville, une partie des Monts d’Or…. des zones qui sont à 5 voire 10 km du centre de Lyon!
Voici la carte actuelle du déploiement:
Certains coins sont relativement denses, d’autres presque ruraux… Dans tous les cas, on y trouve peu de restos. Cela implique un taux horaire faible et d’inévitables aller retour vers le centre pour aller à la pêche aux commandes.
Mais vu que l’agrandissement de la zone de couverture est apparue en même temps que les Mc Do, cette extension n’est peut être là que pour permettre les livraisons de la chaîne américaine.
D’après ce que j’ai pu lire dans le groupe de coursiers, il y aurait même certains volontaires ‘assignés’ à des McDo éloignés du centre, qui ne font que de la livraison dédiée à ces restos là.
C’est une manière de fonctionner un peu particulière, et qui change de celle des Foodora/Deliveroo. Pour casser la routine et éviter de faire une overdose de l’hypercentre, ça peut être pas mal à essayer! Où tout simplement si vous habitez loin du centre de Lyon…
Nouvelles villes
Après avoir mis plus de 6 mois à ouvrir sa seconde ville en France (Lyon), UberEats semble accélérer la cadence puisque après Bordeaux en début d’année et Lille en Mars, Nantes a rejoint le club fin avril, avant d’être rejoint par Toulouse un mois plus tard, Strasbourg fin Juin et enfin Grenoble il y a 3 jours! Ouf!
8 villes françaises, rien que ça! J’aurais jamais pensé qu’UberEats se développerait autant, et aussi vite! J’ai toujours pensé qu’elle ne souhaitait cibler que les très grandes villes mondiales, mais on ne peut que constater qu’elle suit le chemin des Deliveroo et autres Foodora (qui s’est même faite rejoindre par Uber car tout comme elle, elle couvre 8 villes). C’est une bonne nouvelle pour les livreurs, puisque cela permet d’avoir plusieurs boites pour lesquelles bosser, et éviter d’être trop dépendant d’une seule.
Vous souhaitez devenir coursier livreur pour UberEats? Voici le lien pour s’inscrire: http://ubr.to/29qh9l6
Avec les partenariat McDonalds et O’Tacos j’ai le sentiment qu’Uber Eats est passé numéro 1 à Paris aussi bien dans la tête des coursiers que dans la tête des clients. Il y a une prime cachée que j’ai découverte en Juin : 150 euros en plus par semaine pour 40 courses réalisées entre 19h et 23h dans la semaine. Je pensais que ce serait difficile, au final c’est très accessible, 53 courses cette dernière semaine (41 la première, 47 la seconde) sur le créneau 19h-23h.
Bilan du mois de juin avec Uber 1800 euros net avec plusieurs jours où je n’ai travaillé que le soir. Je n’ai bossé que trois semaine en juin pour couronner le tout, sans primes de pluie ou autre bonus « faramineux » (sauf ce dimanche à 25h brut/h). Il faut travailler entre 40 et 50 heures par semaines pour ce niveau de revenu. Donc en un mois 2000-2300 c’est faisable et pour les plus bosseurs on est loin du plafond.
Sur Paris il ne faut pas se focaliser sur les shifts, au risque de se décourager sur la longue. Il faut accepter d’être payé à la course et de rater des shifts (surtout ceux du midi qui sont affligeants d’inconstance niveau activité).
Certains shifts sont plus importants, ce dimanche passé (25 euros brut/h sur trois heures), à dix minutes près je l’ai eu (grâce à une double commande plus tôt dans la soirée qui m’a avancé). Il fallait faire 1,75 courses par heure, dans le monde réel ça fait 2 par heures, soit 6 en tout.
En 50 heures on peut faire 400 euros avec les courses (sans shifts pris en compte) et monter à 550 euros avec la prime cachée.
Au risque de casser le truc je bosse en scooter (j’étais à vélo avant). Ce serait tout un programme de traiter de la différence entre vélo et scooter, elle peut être dérisoire ou importante en fonction de la distance, de l’escarpement, de la densité et du timing des feux rouges (à vélo on gère les feux rouges comme des cédez le passage, à scooter on s’arrête), etc… Il y a également la perte calorique et la fatigue dont il faut tenir compte, 100 km par jour en scooter c’est une sinécure, pas en vélo (sauf pour un cycliste entrainé). L’essence n’est pas un gros problème, 4 euros pour une journée 11h-23h (sans rentrer chez soi), les pourboires trouvent un bon emploi ici.
Aujourd’hui j’ai l’impression que les coursiers Uber sont numériquement devant Deliveroo (aussi bien à vélo qu’en scooter) sur Paris. Par contre ce n’est toujours la même gamme niveau coursier à vélo (VTT d’entrée de gamme à profusion chez Uber, pas d’équipement autre que le sac).
Autre phénomène observable, l’ère des coursiers à vélo, certainement prisée par les bobos parisiens, a été rappelée à la réalité par la prolifération des scooters dans les sociétés (Deliveroo, Uber Eats, Nestor, FoodChéri, etc). Quand j’étais en vélo chez Uber j’étais l’objet d’une certaine curiosité/pitié/stupeur (rayer la mention inutile) des autres coursiers et même de beaucoup de restaurateurs. Ça en dit long sur l’évolution du milieu.
Au plaisir, Patrick.
Salut Aruna, merci pour ton retour détaillé!
C’est étonnant pour la prime cachée! Je savais pas que vous aviez encore des shifts à minimum garantis à Paris, ici il y bien longtemps que ça a disparu..
Par contre je trouve ton ton horaire bien faible, même avec la prime de 150€, ça te fait seulement autour de 10€ de l’heure?
Tu penses que le fait d’être en scooter te donne plus de courses, ou bien c’est seulement que tu livres plus vite et que tu peux en enchaîner plus?
Ici à Lyon je ne sais pas trop comment ça se passe pour les scooters, il me semble que même uber n’en prend plus. Par contre on voit de plus en plus de vélos électriques et du coup j’en été arrivé à la même conclusion que toi: il se passe un truc dans ce milieu de la livraison et je serais pas étonné que les vélos classiques soit minoritaire assez rapidement, voir pourquoi pas que les VAE soient (soyons fou) fortement conseillés voire obligatoires à moyen terme…
Pour ma part je me tâte depuis plusieurs mois quand je vois le nombre de courses par heure que font les VAE (encore plus en speedbike), mais ça reste un sacré investissement rentable qu’à long terme. Sans compter qu’en ce qui me concerne, ce boulot me sert aussi d’entrainement, et se serait plus pareil en VAE…
A plus!
Je suis chez Uber et j’ai du mal à livrer les mcdo avec boissons coca cola sans renverser dans le sac, aussi je suis en vélo de route vintage cnc avec la roue libre qui fais bcp de bruit , je suis l’un des seul livreurs en vélo en banlieue parisienne, j’attire la curiosité le regard des gens, je me sent un peu gêné des regards parfois et effectivement comme dit Aruna être en vélo sa fais pitié :), mais dès que les clients me voient arriver en vélo je reçois souvent des pourboires de quoi m’acheter à boire et a manger dans une alimentation générale 🙂
Salut Ben, merci de ton témoignage 🙂
Tu livres jusqu’où en banlieue? Tu arrives à être ‘rentable?
Pour les boissons c’est pas terrible en effet, ils mettent du cellophane au moins?
Patrick
Salut patrick 🙂
Je livre à Créteil, Saint Maur des Fosses et Alfortville, parfois à Choisy le Roi
C’est tout à fais rentable surtout à O’Tacos de Saint Maur des Fosses c’est là ou je fais l’aller retour pour mes livraisons 🙂 j’arrive à atteindre une cinquantaine d’euros voir plus, pour les boissons ils mettent pas cellophane du coup je vais acheter un support pour boisson pour mon sac :),
Salut Ben, j’habite à saint-maur et j’aimerais me lancer en tant que coursier vélo, tu te fais 50 euros chez ubereats en combien de d’heures par jour ?
Salut Vincent je travail le Jeudi, Vendredi, Samedi et Dimanche 🙂 je commence à 14h pour finir à 00h00 🙂 et actuellement il y’a les coefficients multiplicateur à Saint-Maur qui fais gagner encore + d’argents 🙂 hier je me suis fais 66€ je pouvais même atteindre ~100€ si j’avais pas annuler 7 courses car j’ai pas de sac à pizza pour l’instant 🙂
Apres le mieux pour gagner plus d’argent c’est Paris, neuilly sur seine, Levallois Perret, Courbevoie, Colombres, Nanterre, la bas ont gagne plus d’argents qu’a Saint-Maur, mais Saint-Maur, Joinville le Pont c’est pas mal aussi 🙂 , il y’a un Livreur qui à gagner 1094,94€ en une semaine c’est Abdelhamid Zalegh il gagne + de 4 000€ par mois rien qu’avec UberEats
https://www.facebook.com/photo.php?fbid=10212750360015372&set=p.10212750360015372&type=3&theater
il a pleins d’astuce pour recevoir le maximun de commande
https://www.facebook.com/zalegh
J’aimerais quitter l’Ile de France et partir à Lyon recommencer une nouvelle vie
de Coursier et me re-inscrire chez Stuart 🙂
Ubereats Lille propose les mac do aussi depuis hier, ma premiere course mac do, la cliente change l adresse 2 min aprés je quitte le resto,aprés appel support 9,90 la course…
Aujourdhui une commande macDo, pour un mac flurry… 10min de velo pour une course à 4euros… bof
En soirée sur Lille je me fait une quinzaine d euro/soirée en semaine, un samedi 30 euros avant de crever et rentrer…
Trop de coursier a Lille, beaucoup squattent comme des clodos, j ai pas signé pour ça, je tourne dans la ville, les courses tombent, je suppose qu il y a un mode anticampe, un espece de roumain m a agressé car j avais une course et pas lui qui squatte… squatter les devantures de resto c est pas normal je trouve…
J aimerai bien faire autre chose qu ubereats, mais a part foodora et deliveroo il y a rien d autre… que de livrer de la nourriture..
Quand je vois aux usa comment sa se passe rien a voir avec ici, beaucoup plus dd choix (postmate, caviar, etc…)
Il faut préciser que la distance de pick up n’est pas prise en compte dans la distance de la course chez ubereats. Je me suis fait avoir comme un bleu la 1ere fois:
Oh le resto est à 5 km: ça va être une grosse course
Je livre le client à 500 m
Jackpot: 3,5€ la course 🙁
FAut pas hésiter à refuser les commandes si le resto est trop loin chez uber, surtout les mc do, vu que y’en a partout, le client n’est jamais loin du resto dans ce cas.
Bonjour,
Merci pour tes articles qui donne plus d’information,
J’aimerai comprendre les minimums garantis surtout le dimanche qui est à 25€ /h les conditions les taux acceptation satisfaction et aussi comment dire au client de mettre une bonne note
Hello,
de ce que je sais, il n’y a plus de conditions d’acceptation requises pour les minimums garantis! Il suffit juste de faire le minimum de courses indiquées (entre 1 et 1.75 par heure). Pareil, les notes ne jouent aucun rôle. Cela sert surtout à signaler d’éventuels abus (si un coursier n’a que des mauvaises notes, ils vont enquêter). Perso je m’en préoccupe pas, mais je sais que du temps de take eat easy (où les notes avaient leur importance), certains coursiers disaient aux clients de ne pas oublier de laisser une bonne note s’ils étaient satisfaits!
Bonjour,
Quand on accepte un course Ubereats à 22h00, est ce qu’elle compte pour le créneau de 20H-22h ou le créneau de 22h-23h?
Hmmm, de mon côté avec ma vision de simple client lillois, ça m’arrive de me faire livrer un McDo avec UberEats mais il faut vraiment que je sois fatigué et que j’ai la flemme d’aller au mcdo le plus proche (et de faire la queue).
Les prix sont excessivement chers, on part sur du 10€ le menu XL, quand tu es à 7/8€ en magasin. Dés le départ, tu sens qu’on t’applique la vaseline si je puis dire… On enfonce le clou (ou le poing ?) sur les burgers signatures, jusqu’à 17€ pour le double steak (12€ solo, sans menu), plus cher qu’un big fernand ou autre pour au final manger de la merdasse, qu’on se l’avoue.
On t’assassine ensuite sur les suppléments, parce qu’on sait très bien qu’un seul burger chez mcdo, ben t’as la dalle 30 minutes après. Alors on se retrouve avec du 7€ le wrap, pratiquement 4€ pour 4 nuggets, 5 à 6€ les burgers à la c*n, presque 10€ la salade… 2,50 à 3,50€ les frites (les prix pratiqués dans une friterie en fait, sauf que pour 3€ t’as assez de frites pour 3 personnes et qu’elles sont 50 fois meilleures).
En plus y’a même pas la possibilité de photographier sa carte étudiante et de la foutre sur Uber pour bénéficier des offres, on tire un peu la gueule du coup quand il faut payer 5,50€ son big mac alors que tu pourrais l’avoir gratos.
Outre le problème des prix, il y a celui du délai. En soi, obliger à livrer en 10 minutes, c’est sympa, mais le livreur ne fait plus gaffe à rien, et il m’est arrivé plusieurs fois de me retrouver avec du coca renversé sur les frites ou le burger, bref c’est pas top. Surtout que j’habite dans le Vieux-Lille, de jolies rues pavées, c’est pas idéal, si le coursier fonce comme un malade, le coca fou la merde et le burger a l’air d’avoir survécu à un tremblement de terre ou à Tchernobyl.
Je me demande si McDo n’a pas aussi du mal, j’ai commandé à 20h30 une fois (d’habitude je suis du genre à commander à 22h), très mauvaise idée, j’ai attendu 1h20 pour me faire livrer (je pense qu’entre le drive + les gens en salle + les commandes UberEats, ils étaient en train de galérer sévèrement).
Dernier problème, sur 4 McDo qui peuvent me livrer dans la zone, un seul est vraiment en capacité de le faire. Les autres ont toujours les 3/4 des produits indisponibles, et je ne pense pas qu’il y ait un réel manque d’ingrédients, c’est un McDo… Et pour m’être dit une fois « je vais y aller directement » ben je l’ai eu mon Big Tasty, alors qu’il était indisponible sur UberEats.
Bref, on a l’impression que McDo propose la livraison pour faire un coup de pub pour eux et Uber, et gratter quelques euros supplémentaires, mais qu’ils n’ont pas vraiment envie de le faire.
Pour moi, McDo sur UberEats, ça changera pas grand chose pour les coursiers, peut-être qu’au mois d’Août les gens se sont dit « ah cool, on va commander » pour tester la livraison. Peut-être que ça marchera un peu cet hiver quand il fera 3 degrés dehors et un vent glacial, mais les gens abandonneront vite quand ils verront que leur commande arrive totalement congelée et qu’en plus ils ont payés ultra cher (déjà qu’elle est plutôt tiède en arrivant après 10-15 minutes quand il fait beau…).
Bon courage quand même aux coursiers, surtout avec l’hiver qui arrive 🙂
Merci Charles pour ton témoignage détaillé, c’est intéressant de voir l’autre côté de notre métier!
Pour les prix j’avoue que j’ai jamais fait attention, n’étant pas client des plateformes (ni des resto par ailleurs ^^), mais ça mérite une petite enquête!
Les quelques fois que où me suis dépanné dans un mcdo, j’ai trouvé que les prix étaient déjà assez chers, comparé à l’image qu’on s’en fait. Un simple ‘grande frite/grand coca’ et c’est déjà 7/8e mdr…
La livraison des boissons est en effet pas du tout adaptée, puisqu’on nous fourni les gobelets non cellophanés. Même en étant super prudent, ça m’est arrivé qq fois d’avoir la boisson renversée sur le reste de la commande…
Les autres restos enveloppent les gobelets dans du cellophane, ce qui réduit grandement ce risque, mais j’imagine que McDo avec son volume de commande ne peut pas se le permettre…
Et sinon oui, ils ont du mal à assurer le volume de commande pendant les heures d’affluence. J’en ai parlé dans d’autres articles, mais ils n’est pas rare de devoir attendre 20 minutes sa commande dans les Mcdo. Pour ensuite gagner 4€, ce n’est pas du tout rentable, ce qui fait que j’ai arrêté avec eux pour l’instant.
Merci pour cet hiver, pour ma part c’est la période que je préfère (moins de piétons, plus de commandes,…)
Patrick
Bon appétit bien sur :
maggots small worms in mcdonalds big mac burger
https://youtu.be/3vurFSJTVv4
What the health :
https://youtu.be/hJAKWQ6dDpQ
Super Size Me – Trailer
https://youtu.be/LOvrkkj_T-I
Je suis bien content puisque j’ai arrêter deliveroo de ne plus livrer des boissons qui contiennent de l’aspartame :
https://youtu.be/D-hoOlIyDXY
je souhaiterai débuté avec Ubereats j’ai également participer a une information collectif mais j’ai un gros soucis a comprendre le calcul des rémunération Coef etc.. surtout que sa varie beaucoup d’un ville a une autre j’habite lyon on n’ai bien loin du smic horaire car pas de minimum garanti horaire contrairement a paris je souhaiterai si une personne de la même ville que moi pourrais m’aider car cela va être mon activité principal savoir si je peux en vivre minimum loyer charge etc..
Salut,
oui Uber complique un peu inutilement sa grille tarifaire…
Il faut te dire qu’ici à Lyon la moyenne par course sera d’un peu plus de 5€, avec des variations entre 3,8€ et 9€ (parfois plus).
Si tu ne travailles qu’aux heures de pointe (12/13h et 19/21) tu pourra faire entre 12 et 13€ de l’heure en moyenne en allant à bon rythme.
En dehors de ces créneaux c’est trés variable, parfois en effet il n’y a pas de courses.
Donc ca me semble difficile d’en faire son activité principale, sauf à faire 50 heures par semaine, mais ça te donnera un tarif horaire sous le smic en effet.
Je te conseillerai de postuler un peu partout (deliveroo, foodora) pour plus de sécurité et pouvoir faire ton propre avis.
Patrick
Bonjour, pensez-vous que HuberEats va s’étendre jusqu’à Saint-Priest ?
Merci
Salut,
oui il y a de bonnes chances que ce soit le cas vu que la politique de Uber est de s’étendre le plus possible!
Patrick
un grand merci partick pour ton conseil sa m’éclaircie un peux plus en effet je vais postuler chez d’autre concurrent pour voire comment sa se passe par la suite un grand merci encore.
Salut, j’aimerais débuter l’aventure chez ubereats (je me suis procuré un vélo de course) mais j’aimerais en savoir plus sur la rémunération. Je vis en région parisienne, y a t’il un minimum garantit par heure ? Qu’est ce qu’un « shift » ?