Les derniers lancements de villes
|La foodtech, loin d’être en crise malgré un business model peu rentable et ses récentes ‘manifs’ de coursiers continue son extension en France.
Comme depuis le début de ce blog j’essaie de tenir à jour un recensement exhaustif des villes où sont implantées les boites de foodtech. Mais alors qu’au départ (il y a pas loin de deux ans) chaque lancement était un petit événement faisant la couverture des journaux locaux, dorénavant cela est devenu une routine qui ne fait plus guère de bruit médiatiquement.
On peut comparer cela aux supermarchés, dont les premières ouvertures se faisaient en grande pompe avant que cela ne devienne banal. Il arrivera sans doute un jour où les ouvertures de villes seront quotidiennes (on en est plus très loin!).
Deliveroo
Le 8 septembre, a eu lieu le lancement de Nancy (comme je l’avais prédit ici 🙂 ) , qui est comme par hasard la ville d’origine de la petite startup Fetch. Cette dernière, présente à Nancy, Metz, Reims, Dijon et Clermont-Ferrand est en train de voir débouler peu à peu les mastodontes de la foodtech sur son territoire (l’Est de la France).
Lancement également de La Rochelle ce 13 septembre, ce qui est plus surprenant. Avec 75000 habitants seulement, il s’agit dorénavant de la plus petite ville desservie par Deliveroo.
Au total, ce sont donc désormais 22 villes (en comptant Villeurbanne) couvertes par la marque au kangourou.
UberEats
Rouen l’ex ‘plus petite ville de Deliveroo’ a été ouverte ce jour (13 septembre) chez UberEats!
Si on m’avait dit il y a un an et demi qu’après Chicago, Houston, San Francisco ou encore Paris, on verrait débarquer UberEats à Rouen, j’aurais eu du mal à y croire 😅
Et la semaine dernière (le 6 septembre), c’était à Montpellier que débarquait la boite américaine.
Au total ce sont donc 11 villes couvertes par Uber, et beaucoup plus si on compte les banlieues, car à la différence de Deliveroo ou Foodora, Uber s’étend assez loin en périphérie des villes.
Cliquez ici pour postuler en tant que coursier chez UberEats à Montpellier: https://goo.gl/xucqUr ou à Rouen: https://goo.gl/yWatyf
Stuart
Toujours aussi discrète (forcément, à la différence des autres boites de foodtech elle n’est qu’un intermédiaire B2B sans ‘façade’ pour le grand public), Stuart continue néanmoins de s’étendre en France (ainsi qu’à l’étranger).
Ainsi après Lyon en fin d’année dernière, Toulouse a rejoint le groupe (j’ai pas réussi à trouver la date de lancement), ainsi que Bordeaux (le 22 aout) et Montpellier début septembre si j’en crois cette offre d’emploi pour un ‘City Laucher’ (sic). Lille devrait suivre rapidement d’après cette autre offre (qui date bizarrement d’il y a deux mois déjà. On remarquera qu’ils n’ont même pas pris le temps de mettre à jour le nom de la ville -Bordeaux- dans leur copier coller).
Foodora
Ràs chez eux, cela fait déjà plusieurs mois qu’ils n’ont pas ouvert de nouvelles villes (8 au total pour l’instant). Comme le dirait un ancien proverbe: à vélo, quand on avance pas, on tombe! 😋
L’avenir nous dira si c’est bon ou mauvais signe…
Normalement Marseille, Rennes et Nice devrait ouvrir d’ici la fin d’année.
Bilan provisoire 2017
Parce que le nombre total de villes n’est qu’un indice parmi d’autres, il peut être intéressant de savoir qui a ouvert le plus de ville en 2017, et donc qui est le plus en croissance.
A la première place on retrouve UberEats avec 9 nouvelles villes en 2017! Ensuite Deliveroo avec 7, puis Foodora et Stuart à égalité avec 3 ouvertures de villes.
On refera le bilan en fin d’année 🙂
Pourquoi sur la 1ère photo, le coursier a londonien à un aussi gros sac ?
Sinon ils ont intérêt à se développer pour pouvoir vendre une croissance énorme aux médias et investisseurs.
Puis ça permet de pouvoir venir pleurer au 20h (façon Uber vtc) quand la gronde se fait sentir en affirmant qu’ils créent des emplois.
Croissance communiquée en volume de commande, pas en €€€.
Faut pas déconner, ils ne sont pas rentable. Ils ne vont pas le dire.
Ils le seront quand il restera un acteur sur le marché, qui dictera ses prix aux clients, ses marges aux restaurants et des livreurs acceptant 5 € de l’heure en moyenne.
Dans tout ça je retiens l’état qui est complice.
Écoutez le bien : https://youtu.be/baWfd-vRIqM?t=35m27s
http://image.noelshack.com/fichiers/2017/19/1494772608-c-lfhgtwsaac55y.jpeg
Oui je sais pas pourquoi les coursiers anglais ont des sacs aussi énormes, et je vois pas trop comment ils arrivent à pédaler avec ça sur le dos :p
C’est vraiment ridicule vu que 90% des commandes tiennent dans un sac à dos d’écolier.
A moins qu’il aient plus de double et de triples que chez nous, je sais pas…
Bonjour, pour vous qui est le meilleur ? Toujours Deliveroo?
Salut,
ça va dépendre de ta ville, du nombre d’heure et de la flexibilité que tu souhaites avoir.
Deliveroo tourne très bien dans certains villes ou zones (centre de Paris, 3 à 4 courses par heures d’après mes retours), moins dans d’autres (banlieue, ou Lyon par exemple, 2 à 3 courses par heures, payées seulement 5€ contre 5.75 à Paris).
Foodora est également top en nombre de courses. A Paris tu peux toucher des bonus par courses si t’en fait un certain nombre par mois.
Pour ces 2 boites la flexibilité est réduite (planning une semaine à l’avance).
A côté tu as ubereats où tu peux te connecter quand tu veux, mais avec lequel il est difficile de maintenir un bon taux horaire en dehors des rushs.
Ensuite il y a Stuart, peu de boulot mais plus diversifié (c’est pas que des restos), paye moins que les autres mais semble plus éthique (ça reste une petite boite comparé aux autres). Eux font du planning et du free.
Chacune à ses avantages et ses inconvénients!
Patrick